Voici un glossaire conçu pour vous aider à comprendre les dynamiques de l’innovation, notamment dans des projets complexes. Ces termes (en complément de nos approches) vous fourniront les bases nécessaires pour concevoir l’innovation, non pas comme un processus linéaire, mais plutôt comme un phénomène dynamique, itératif et souvent collaboratif. Les concepts tels que l’innovation dynamique, la gestion du changement et l’adaptabilité vous permettront de mieux comprendre comment les organisations s’ajustent aux besoins changeants et aux défis de leur environnement. D’autre part, des notions telles que l’innovation ouverte, collaborative, distribuée, urbaine et sociale vous fourniront les clés pour saisir leurs spécificités.
Aspiration qui pousse les actions stratégiques et décisions, influençant la progression de leurs activités, revenus, effectifs et écosystème.
Les aspects sociaux et émotionnels au sein d’un environnement de travail.
La capacité à concevoir et mettre en œuvre des pratiques et stratégies pour favoriser efficacement l’innovation.
Une approche basée sur l’idée que divers éléments organisationnels doivent être calibrés pour favoriser les capacités d’innovation.
La compétence d’une organisation à adapter ses éléments internes pour répondre aux défis internes et externes.
Perceptions collectives des employés concernant la capacité d’une organisation à encourager et valoriser la créativité et l’innovation.
Ensemble de valeurs partagées, croyances, attitudes et pratiques qui caractérisent une organisation.
Englobe la génération de nouvelles idées, processus, services ou produits.
Le design d’appartenance est une approche qui vise à favoriser le sentiment d’appartenance et d’inclusion dans des activités de design incluant une diversité de parties prenantes.
Le design spéculatif est une approche qui permet d’explorer des futurs, souvent en créant des scénarios, des prototypes et des artéfacts qui permettent d’avoir des discussions critiques sur les tendances actuelles et leurs implications pour les générations futures.
Le design systémique est une approche holistique qui considère les éléments d’un système et leurs interrelations pour concevoir des initiatives visant la résolution de problèmes complexes.
Le design thinking est une méthodologie centrée sur l’utilisateur qui utilise une approche itérative qui inclut des phases de divergence et de convergence pour développer de produits, des services et des processus organisationnels.
Une approche de l’innovation qui s’intéresse aux réseaux formels et informels qui contribuent collectivement au processus d’innovation au sein d’une industrie ou d’une région spécifique. Il comprend divers acteurs tels que les institutions de recherche, les startups, les investisseurs, les agences gouvernementales et les politiques de soutien.
Les pratiques et stratégies de planification, coordination et mise en œuvre d’activités et de processus visant à favoriser l’innovation au sein d’une organisation.
Un processus continu qui inclut la conception et la mise en œuvre de pratiques et stratégies pour guider le développement et la transformation d’une organisation.
Un processus pour gérer la création, l’échange et l’alignement des connaissances internes et l’assimilation des connaissances externes.
La mise en œuvre de nouvelles idées, processus, services ou produits dans le but de créer de la valeur.
Une approche de l’innovation qui implique les efforts conjoints de plusieurs organisations pour développer de nouvelles idées, produits ou services.
Une approche de l’innovation qui implique que les connaissances et compétences requises pour créer et mettre en œuvre de nouvelles solutions ne soient pas centralisées au sein d’une organisation, mais dispersées parmi diverses personnes et organisations.
Une approche de l’innovation où tous les aspects du processus d’innovation sont réalisés en interne dans une entreprise. Elle repose sur la recherche et le développement interne pour générer de nouvelles idées et implique généralement une collaboration externe limitée.
Une approche de l’innovation qui encourage l’inclusion d’idées, de ressources et d’expertise externes dans le processus d’innovation. Elle met l’accent sur la collaboration avec des parties prenantes externes telles que les utilisateurs, clients, fournisseurs et partenaires pour créer et mettre en œuvre des solutions innovantes.
L’innovation régionale se réfère au processus de création et de mise en œuvre de nouvelles idées, produits, services ou procédés au sein d’une région spécifique.
L’innovation sociale se réfère à la création de nouvelles idées, pratiques ou modèles qui visent à répondre aux besoins sociaux non satisfaits ou à améliorer les conditions sociales.
L’application d’idées, de pratiques et de technologies innovantes pour répondre aux défis urbains. Elle couvre plusieurs domaines tels que les transports, la construction, l’énergie, la gestion des déchets, l’urbanisme et l’engagement des citoyens.
Entités jouant un rôle crucial pour faciliter la collaboration entre les secteurs public, privé, social et académique et permettre l’innovation au sein de ces secteurs. Cela inclut des laboratoires d’innovation, des associations, des centres d’innovation et des clusters compétitifs qui facilitent l’innovation en connectant divers acteurs.
Les laboratoires d’innovation publique sont des équipes dans les villes et ministères qui visent à catalyser l’innovation au sein du secteur public. Leur rôle principal est de créer des espaces intermédiaires pour éviter la rigidité inhérente des systèmes bureaucratiques, favorisant ainsi une approche plus agile et réactive à l’innovation du secteur public.
Les laboratoires d’innovation sociale sont des organisations s’efforcent de résoudre des problèmes sociaux complexes en s’attaquant aux barrières systémiques et en générant de la valeur pour les segments les plus vulnérables de la société.
Les living labs sont des initiatives mettent l’accent sur le test et la validation en conditions réelles des innovations. Ils engagent généralement des partenariats collaboratifs avec les utilisateurs, les entreprises et les organisations de recherche, garantissant ainsi que les innovations soient ancrées dans la praticité et répondent aux besoins et conditions réels.
La propension de l’organisation à s’engager dans des comportements et des actions caractérisées par une incertitude des résultats, et donc des conséquences ou pertes potentielles.
Les théories de la contingence en gestion soutiennent que les actions et structures d’une organisation doivent être adaptées en fonction des caractéristiques uniques de son environnement. Selon cette approche, il n’existe pas de « meilleure manière » universelle d’organiser ou de gérer une entreprise; les solutions doivent au contraire être spécifiques à la situation, que ce soit en matière de stratégie, de leadership ou de gestion de l’innovation. Dans un projet d’innovation, cela implique de s’ajuster en fonction des évolutions du contexte, des ressources disponibles et des besoins spécifiques des parties prenantes.